En partenariat avec EY, l’initiative de Synopia sur le partage de la valeur a trouvé une première application concrète.

Dans son rapport annuel sur la gouvernance, EY dresse un panorama des pratiques de gouvernances des entreprises du CAC 40, du SBF 120 et du MIDCAPS (220 sociétés au total). Le partage de la valeur fait désormais partie des pratiques évaluées !

• Pour l’entreprise : un enjeu de gouvernance, de cohésion interne et de réputation.
• Pour la société : un enjeu de justice sociale, d’éthique et de pacification.

Que proposons-nous ?

Synopia propose la création d’un label européen mesurant le partage de la valeur au sein
des entreprises, et visant à rééquilibrer le pacte social. Élaboré sur la base d’une série de critères objectifs quantitatifs et qualitatifs, cet indicateur a vocation à fournir une information claire à destination du citoyen-consommateur, et constitue, en plus d’un avantage concurrentiel pour les entreprises l’ayant adopté, un véritable outil de pilotage pour les dirigeants et les conseils d’administration.

Pourquoi maintenant ?

La croissance régulière et continue des inégalités mondiales, réelles et perçues, invite à repenser le fonctionnement d’un modèle économique qui, faute de réforme, semble courir à sa perte. La perception d’un partage inéquitable de la valeur au sein de la société s’est accrue et menace de déchirer le tissu social. Il importe aujourd’hui d’imaginer un nouveau pacte mondial dont les entreprises seraient les premières garantes.

A terme, ce sentiment généralisé d’injustice présente un risque, non seulement pour les entreprises qui ne traiteraient pas le sujet, ou qui le mépriseraient, mais plus généralement, pour la cohésion de la société toute entière : tous ceux qui ne supportent plus d’être lésés finiront, tôt ou tard, par « renverser la table ».

Où en sommes-nous ?

Synopia, avec le soutien d’EY, partenaire du projet, a réalisé un premier travail d’évaluation
du partage de la valeur, notamment sous l’angle de l’information financière liée à ce partage, sur un périmètre des entreprises du CAC 40 et du SBF 120. 15 indicateurs ont été mesurés, parmi lesquels :

• Information claire sur la politique de partage de la valeur
• Information sur l’écart de rémunération hommes/femmes
• Existence d’un comité spécialisé « des parties prenantes » au sein du Conseil
• Partage de la valeur inclus dans les thèmes de travail du Conseil
• Représentation des salariés dans les Conseils au-delà des exigences légales]

 Comment aller plus loin ?

• Poursuivre ce travail d’évaluation du partage de la valeur avec des entreprises volontaires, avec et au-delà des entreprises du CAC 40 et du SBF 120.
• Étendre le spectre des indicateurs mesurés.
• Créer un système de notation destiné au grand public, à l’échelle européenne :
  un label du partage de la valeur.