[PODCAST] 28 novembre 2024 : « L’info s’éclaire » présenté par Axel de Tarlé avec Joséphine Staron, Bertrand Gallicher et Jacques-Pierre Gougeon.
[PODCAST] 13 novembre 2024 : « Le 14h/16h » présenté par Martin Baumer avec Joséphine Staron, André Kaspi et Hugues Huet.
[PODCAST] 5 novembre 2024 : « L’info s’éclaire » présenté par Audrey Goutard avec Joséphine Staron, Marc Semo et Maxime Chervaux.
[PODCAST] 28 octobre 2024 : « 23h info » présenté par Jean-Christophe Galeazzi avec Alexandre Malafaye, Patricia Chapelotte, Michel Noblecourt, Antoine Comte.
[PODCAST] 11 octobre 2024 : « Le 11h/13h » présenté par Camille Grenu avec Alexandre Malafaye, Virginie Le Guay, Noémie Schulz et Béatrice Brugère.
[PODCAST] 18 septembre 2024, « Le 23h info » présenté par Alexandra Uzan avec Alexandre Malafaye et Patricia Issa de Grandi.
[PODCAST] 5 juillet 2024, « Le monde de Belliard » présenté par Jean Baron avec Alexandre Malafaye, Michel Noblecourt, Jean-Philippe Moinet et Virginie Le Guay
[PODCAST] 22 juin 2024, « 23h info », présenté par Jeanne Baron avec Alexandre Malafaye, Jean-Philippe Moinet et Jad Zahab.
[PODCAST] 6 décembre 2023, « 12/13 info », interview de Joséphine Staron. Thème : Guerre en Ukraine, soutien américain et visite de Vladimir Poutine au Moyen-Orient.
[PODCAST] 9 novembre 2022, « 18h Louison », avec Elie Tenenbaum, Nicolas Arpagian, Rachid Temal et Joséphine Staron. Thème : guerres de haute intensité, l’armée française est-elle prête ?
[PODCAST] 22 juin 2017, Alexandre Malafaye était interviewé par France Info à 6h40 sur la loi de moralisation.
[PODCAST] 24 mai 2017, Alexandre Malafaye était interviewé par Nicolas Teillard à 8h10 sur la transparence en politique et la loi de moralisation.
[INTERVIEW] le 27 janvier 2017 : Alexandre Malafaye s’exprime au sujet du Penelope Gate et de l’éthique politique.
François Fillon a affirmé, jeudi sur TF1, que sa femme n’a pas bénéficié d’un emploi fictif et qu’il peut le prouver. Pour Alexandre Malafaye, président du think tank Synopia, cette affaire révèle « un système totalement défaillant » sur les questions d’éthique politique.
Selon un sondage Odoxa pour franceinfo, vendredi 27 janvier, près de trois Français sur quatre souhaitent une loi pour interdire aux parlementaires d’embaucher un membre de leur famille. Alexandre Malafaye est président fondateur du think tank Synopia, qui veut améliorer l’éthique dans la gouvernance et les institutions. Selon lui, l’affaire Penelope Fillon soulève des questions « sur la manière dont on fait de la politique aujourd’hui ».
Mercredi, le parquet financier a ouvert une enquête préliminaire pour « détournement de fonds publics » et « abus de biens sociaux » après les révélations du Canard enchaîné sur le demi-million d’euros qu’aurait touché Penelope Fillon pour des activités d’attachée parlementaire.
franceinfo : François Fillon peut-il encore être candidat à la présidentielle dans ce contexte ?
Alexandre Malafaye : Pour l’instant, il est présumé innocent et il faut qu’il s’explique. La question est : est-ce qu’il peut être élu ? On est passé des « boules puantes » aux armes chimiques. Le vrai problème de fond est de savoir si Penelope Fillon a vraiment travaillé et si cette rémunération est moralement acceptable. Cette affaire révèle un problème de fond sur la manière dont on fait de la politique aujourd’hui, sur ce que les Français sont prêts à accepter.
François Fillon a déclaré qu’il renoncerait à se présenter à la présidentielle s’il est mis en examen. Est-ce un compromis acceptable ?
Je ne sais pas si la justice aura le temps de faire son travail et de le mettre en examen d’ici là. La question de fond à laquelle il devra se confronter, c’est est-ce qu’en l’état actuel, il est en état de porter les couleurs de son camp ? Est-ce qu’il peut faire gagner la droite aujourd’hui ? C’est difficile.
L’entourage de François Fillon répète que le fait d’employer son épouse est légal. Même si cela est légal, pour les Français, cela ne semble pas passer du tout.
Ce genre de pratique n’a rien de neuf, mais les Français en ont assez. Ce que nos politiques n’arrivent pas à comprendre, c’est que leur manière de fonctionner, leur éthique personnelle sont véritablement regardées. Le système est totalement défaillant, tous les indicateurs sont au rouge, les difficultés s’accumulent et à côté de ça on a une classe politique qui ne fait pas le job. Avant, on pouvait accepter que les hommes politiques profitent du système à condition qu’ils fassent le métier pour lequel ils étaient payés. Il y avait une sorte de complaisance. Aujourd’hui ce n’est plus acceptable.