Synopia a le plaisir de vous présenter son rapport d’activité 2024 qui revient sur les principales réalisations
de l’année écoulée, et qui présente celles de l’année 2025 !
LE MOT DU PRÉSIDENT
Au terme d’une année 2024 qui a bousculé notre vieux monde au point de déboussoler la plupart d’entre-nous, Synopia entend bien poursuivre sa mission, en s’inspirant de ce joli mot de Jacques Brel : « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns ».
C’est ce que nous faisons, chercher, étudier, observer, débattre, écouter, brasser des idées, puis imaginer des projets, des solutions, des méthodes, formuler des propositions et nous mobiliser, en fédérant les énergies, pour les mettre en œuvre, pour aider à améliorer ce qui peut l’être, pour contribuer à « rendre le monde (un peu) meilleur ».
Parmi ces idées, il y a « le droit des Français à être bien gouvernés » dont nous avons posé les bases dès 2014. Un droit certes difficile à constitutionnaliser (bien que), mais dont l’esprit devrait animer l’élite dirigeante.
Car nos compatriotes se sentent malmenés et ils l’expriment. Dans le sondage ODOXA que nous avons publié en décembre 2024 avec Mascaret, notre partenaire, 84 % de nos compatriotes disent subir le changement et 55 % pensent que ces changements ont un impact négatif sur leur vie, contre seulement 9 % qui pensent que cet impact est globalement positif. Et sur la quarantaine d’indicateurs testés, sur le logement, la santé, l’alimentation, les transports, le travail, l’éducation, les rapports avec l’administration, le pouvoir d’achat, les loisirs, le civisme, etc. plus de 80 % font clairement ressortir un sentiment de dégradation.
Le changement n’est pas piloté, il est imposé et subi. Ce qui explique que le jugement des Français sur leurs gouvernants soit si sévère : 83 % pensent qu’ils ne les protègent pas, ne les respectent pas (84 %) et ne les écoutent pas (90 %). Ils considèrent également que leurs élus n’agissent pas pour maintenir la Nation unie (86 %), ne les associent pas aux décisions qui les concernent (90 %) et ne leur proposent pas un projet de société clair et fédérateur (91 %).
Ce n’est pas en gouvernant ainsi ni en pilotant le changement à marche forcée et en négligeant les principes essentiels tels que le consentement, l’écoute, le respect et la prise en compte des réalités vécues que nous bâtirons une Nation soudée et capable de relever les défis du siècle. Et ils ne manquent pas ces défis, comme l’actualité nous le rappelle chaque jour, depuis les feux qui ravagent Los Angeles à la guerre fratricide entre l’Ukraine et la Russie, et tandis que le monde se reforme en blocs de plus en plus durs et opposés les uns aux autres !
Il est donc essentiel d’inventer une gouvernance capable de répondre à ces défis et d’imaginer les méthodes qui permettront de mettre en œuvre les politiques publiques indispensables tout en fédérant le plus grand nombre de nos concitoyens et en mobilisant tous les acteurs de la société civile (entreprises, associations, etc.).
Par chance, si nos gouvernants et nos élus perdent trop souvent de vue l’impératif d’œuvrer pour que « la République française soit indivisible » (article 1er de la Constitution), la société civile se mobilise, et ce n’est pas récent.
C’est pour cela qu’à l’occasion de la 5ème édition de l’Académie Synopia organisée en partenariat avec la Région Haut-de-France, nous avons terminé l’année 2024 en remettant les premiers trophées de la cohésion à 14 lauréats dont l’action, les moyens consacrés et la mobilisation « fabriquent » chaque jour une cohésion essentielle à la préservation de l’unité de notre pays, au plus près du terrain et de ce que vivent nos compatriotes, dans les cités, les quartiers, les campagnes et les organisations.
Car il suffit de sortir de la « bulle » du kilomètre qui entoure le palais de l’Élysée pour se rendre compte que notre « cher vieux pays » est prêt à relever tous les défis. Il ne suffirait que d’une impulsion faite de confiance et subsidiarité, inscrite dans la durée, pour canaliser et catalyser toutes les énergies pour « reconstruire » la France par le bas.
Une telle dynamique permettrait de contourner le cercle vicieux du débat public national qui ne cesse de nous diviser. Surtout, par l’action, la coopération et les résultats obtenus, nous pourrions nous retrouver sur l’essentiel, transcender nos différences et nos divergences pour commencer à retisser cet indispensable lien de confiance entre les citoyens et avec la Nation, et pour que nous soyons les acteurs des changements auxquels nous devons faire face.
Alors oui, nous avons toutes les raisons de continuer à nous mobiliser et à agir en faveur du bien commun.
Alexandre Malafaye
Grâce aux groupes de réflexions, aux publications et à une communication multicanale :
- Plus de 60 publications (rapports, notes, sondages, articles, tribunes) à destination des décideurs publics et privés.
- Près de 35 évènements organisés en présentiel et en distanciel, seul ou avec nos partenaires comme le Réseau Alliance dans les Hauts-de-France.
- 1 sondage ODOXA pour Synopia et Mascaret sur le rapport personnel des Français au changement.
- Le renforcement de notre réseau de partenaires avec ;
- TotalEnergies, le groupe Onet, Stan et Séance Publique,
- ainsi que 2 partenariats stratégiques conclus avec l’Académie de défense de l’École Militaire (ACADEM) et l’Académie diplomatique et consulaire du Quai d’Orsay.
- 10 Podcasts réalisés par Synopia et les étudiants de l’Université Catholique de Lille dans le cadre de l’Académie Synopia 2023.
- 1 conférence internationale autour des enjeux du Triangle de Weimar, organisée les 10 & 11 décembre 2024 à Paris.
- 1 nouveau site internet réalisé en partenariat avec La Quincaillerie (Lille).