Nous pourrions en rire, mais c’est à pleurer. De rage. A chaque fois qu’un de nos élus, ministres ou conseillers politiques tombe pour abus de bien social, fraude fiscale, ou parjure, ses pairs montent au créneau. Les uns pour le défendre, la main sur le cœur, les autres pour expliquer qu’il s’agit d’un cas isolé. Mais le problème, c’est que les cas isolés deviennent la généralité ! En vérité, la loi du silence règne, chacun ayant trop peur de voir ses propres turpitudes révélées si par cas il osait se démarquer ou sortir du troupeau politique. Désormais, notre classe politique est partagée entre ceux qui ont des casseroles et ceux qui vont à la gamelle. Tout cela est atterrant. La plus élémentaire forme d’éthique a disparu, dans l’indifférence la plus générale. La norme devient le mensonge, l’abus, l’indignité, la fraude. Et ceux qui nous dirigent croient que le peuple peut s’y habituer, qu’il est trop désabusé et divisé pour réagir.
Ça suffit.
Reprenons le pouvoir !