Moins d’un mois après l’investiture de Donald Trump, 47ᵉ° Président des États-Unis, les négociations sur le sort de l’Ukraine entre ce dernier et Vladimir Poutine sont annoncées. En s’en prenant à l’Ukraine, Vladimir Poutine, n’a-t-il pas voulu attaquer les États-Unis pour les contraindre à négocier avec lui ? Peut-il s’agir du véritable but de guerre de Vladimir Poutine ? Ces questions méritent d’être posées.
La guerre entre l’Ukraine et la Russie entre bientôt dans sa troisième année. Officiellement, Moscou a justifié son intervention par des motifs tels que la lutte contre la corruption et la soi-disant « nazification » du régime de Kiev. Toutefois, ces arguments masquent des motivations plus profondes et complexes. L’un des aspects les plus intrigants de cette guerre est la possibilité qu’elle ne soit pas seulement un conflit russo-ukrainien, mais une tentative de Vladimir Poutine de forcer une négociation directe avec les États-Unis.
Une revanche historique contre l’effondrement de l’URSS ?
Vladimir Poutine a toujours exprimé son amertume face à la chute de l’Union soviétique, qu’il a qualifiée de « plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle ». Depuis son arrivée au pouvoir, il n’a cessé de travailler à restaurer la puissance russe sur la scène internationale. Or, l’effondrement de l’URSS a été en grande partie orchestré par les États-Unis et leurs alliés occidentaux, qui ont profité de la faiblesse économique et politique du bloc soviétique pour accélérer sa désintégration.
Depuis 2012, Washington a multiplié les sanctions contre la Russie, notamment avec le Magnitsky Act, qui vise des responsables russes impliqués dans des violations des droits de l’homme. Cette politique de sanctions s’est amplifiée après l’annexion de la Crimée en 2014 et a contribué à isoler Moscou économiquement et diplomatiquement.