Journal des Futurs #138 – Face au retour de la guerre : l’Europe entre hésitations et impératif stratégique

Le monde ne progresse pas par des révolutions rapides, mais par des rééquilibrages nécessaires et souvent douloureux. Ces mots de Régis Debray peuvent faire écho à ceux de Lénine disant qu’il y a des décennies où rien ne se passe ; et il y a des semaines où des décennies se produisent. Mais au-delà des formules, la réalité s’impose : alors que l’Europe fait face à des crises économiques, sociales et politiques, la perspective d’un affrontement ouvert avec la Russie est perçue un peu plus crédible chaque jour. Parallèlement, les États-Unis ravivent leur intérêt pour le Groenland et ses ressources[1], tout en entravant l’autonomie stratégique de l’Union européenne par une guerre commerciale acharnée, mettant même en péril sa cohésion. De là, légion sont celles et ceux qui se plaisent à jouer les Cassandre, annonçant tour à tour la paix ou la guerre. Certains affirment que Donald Trump, peu enclin aux conflits armés, évitera toute escalade militaire. Mais une présidence Trump garantirait-elle vraiment l’absence de guerre ? Après tout, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, paraissait improbable aux yeux de nombreux experts la veille même de l’offensive.

L’erreur dans les prévisions n’est pas nécessairement un échec, mais souvent le reflet de l’incertitude et de la complexité des dynamiques contemporaines. L’histoire regorge d’analyses prospectives inexactes : Condorcet annonçait la fin des inégalités, tandis que Fukuyama proclamait en 1990 «la fin de l’Histoire ». Pourtant, certains penseurs ont su détecter les tendances lourdes : Alexis de Tocqueville prédisait dès 1830 l’ascension des États-Unis, Paul Valéry anticipait l’américanisation de l’Europe en 1920, Emmanuel Todd prévoyait la chute de l’URSS en 1976 à travers des indicateurs démographiques et Samuel Huntington alertait sur un « choc des civilisations » en 1997. Leur clairvoyance tenait surtout à une analyse fondée sur des constantes mesurables : la longue durée historique, la démographie, l’éducation, les infrastructures et l’adaptabilité politique et économique. À ces éléments, Régis Debray ajoute une clé de lecture essentielle : l’archaïsme de la modernité, c’est-à-dire la capacité des peuples et des cultures à résister aux bouleversements technologiques, rappelant ainsi que le progrès ne signifie pas nécessairement l’oubli du passé.

Les leçons de l’histoire : adaptation et résilience

Mais voir juste n’est parfois pas suffisant, en particulier en matière de guerre. Abraham Lincoln anticipait une guerre de Sécession courte et peu destructrice, à l’instar des stratèges allemands et français en 1914, qui s’attendaient à un conflit rapide. Personne n’imaginait alors l’ampleur des destructions à venir. Cette impréparation, autant mentale que matérielle, fut récurrente dans l’histoire de l’Europe récente. C’est d’ailleurs cette hantise qui poussa la France à se doter de l’arme nucléaire à partir des années 1950. Néanmoins, si l’histoire enseigne quelque chose, c’est que les crises imposent des adaptations. Sur le plan militaire, le Colonel Michel Goya, dans S’adapter pour vaincre (2021), rappelle que les remises en question, aussi rudes soient-elles, sont souvent fécondes en résultats. La France en a fait l’expérience : avant de gagner la guerre de Cent Ans, il a fallu Azincourt et Crécy ; avant Yorktown ou Valmy, il a fallu Rossbach ; avant Verdun, il a fallu Sedan.

Pourtant, si l’histoire a prouvé notre résilience face aux échecs, saurons-nous faire preuve de la même lucidité en temps de paix ? L’Europe se trouve aujourd’hui à un tournant : saura-t-elle tirer les leçons du passé pour éviter le pire, ou est-elle condamnée à répéter les erreurs qui ont conduit aux conflits ? Une guerre ouverte approche-t-elle vraiment à grands pas en Europe ? Rien n’est certain, mais l’histoire montre que les guerres ne surgissent pas par hasard : elles s’inscrivent dans des dynamiques de long terme, où rivalités géopolitiques, ressentiments et erreurs stratégiques s’accumulent jusqu’à rendre l’affrontement inévitable. Du point de vue russe, l’Occident lui mène une guerre depuis un siècle, de la révolution bolchévique à la Seconde Guerre mondiale, puis à la guerre froide. Gérard Araud[2] souligne que la paix échoue aussi lorsque l’un des acteurs, vainqueur ou vaincu, refuse de jouer le jeu, en particulier lors qu’un territoire national n’est pas envahi à l’image de l’Allemagne en 1918. La Russie n’a jamais totalement surmonté l’implosion de l’URSS ni accepté que de nombreux anciens États soviétiques et satellites aient préféré se tourner vers l’Occident plutôt que de rester dans son orbite. De leur côté, les États-Unis et leurs alliés ont été de mauvais gagnants en ayant une conduite particulièrement hostile et arrogante, causant notamment des périodes de disette et nourrissant ainsi un profond ressentiment en Russie après la chute de l’URSS. Vladimir Poutine en est devenu l’incarnation, cherchant à effacer l’humiliation des années 1990, un sentiment magistralement capturé par Svetlana Alexievitch[3]dans La Fin de l’Homme Rouge (2012).

Après l’échec d’un rapprochement Paris-Berlin-Moscou[4] qui aurait pu constituer une solution ambitieuse et fonctionnelle à l’époque, Vladimir Poutine exprima en 2008 sa colère lors de son célèbre discours à la conférence de Munich sur la sécurité, la même où, en février 2025, J.D. Vance afficha un mépris ouvert envers les Européens. Quant à l’Ukraine, le conflit ne date pas d’hier : il illustre avant tout l’incapacité de l’Europe à s’affirmer politiquement, ayant trop longtemps délégué cette responsabilité aux États-Unis. En fin de compte, la fragilité d’une paix repose aussi sur le refus d’un pays d’accepter pleinement son statut dans l’ordre international. Le conflit actuel a révélé des dynamiques stratégiques majeures, à commencer par le retour de la guerre conventionnelle. Comme le souligne Richard Rhodes[5], la dissuasion nucléaire a longtemps limité les affrontements directs entre grandes puissances, conduisant les États-Unis et l’URSS à accepter des revers stratégiques, comme au Vietnam et en Afghanistan. Mais en Ukraine ou à Gaza, elle sert désormais à empêcher toute intervention extérieure. Par ailleurs, les conflits récents ont bouleversé les tactiques militaires, réduisant le rôle des chars au profit de l’artillerie longue portée et des drones. La France, armée de métier et force de projection, demeure la seule pleinement opérationnelle en Europe, mais ses moyens restent très limités. 

La dynamique militaire mondiale révèle un paradoxe : tandis que l’équilibre des forces repose sur la dissuasion nucléaire et la supériorité technologique, l’érosion des structures de gouvernance internationale et la montée des puissances régionales rendent la paix plus incertaine. L’évaluation précise des forces en présence reste difficile, en raison des divergences entre sources, des fluctuations économiques, des ajustements stratégiques et de l’opacité de certains États. Pourtant, la hausse des budgets et des effectifs militaires est une tendance incontestable.

Selon plusieurs estimations, les États-Unis conservent leur domination avec 1,33 million de soldats et un budget de 916 milliards de dollars, bien que leur suprématie soit contestée par la Chine (2 millions de soldats, budget de 296 milliards) et l’Inde (1,45 million de soldats, budget de 83,6 milliards). La Russie, forte de 1,32 million de soldats et d’un budget de 109 milliards, mise avant tout sur la dissuasion nucléaire et les conflits hybrides.

En Europe, seules la France (64,8 milliards) et le Royaume-Uni (61,3 milliards) disposent de l’arme nucléaire. L’Allemagne, avec un budget de 50,2 milliards, peine à moderniser son armée, tandis que la Turquie, qui aligne 425 000 soldats et dispose d’un budget de 18,3 milliards, s’impose comme un acteur régional majeur. Israël, avec 27,5 milliards, investit massivement dans l’innovation technologique, et le Canada, avec 23,7 milliards, demeure un allié clé de l’OTAN.

Depuis les années 1950, l’Europe de la défense est restée une arlésienne. Pourtant, face aux récents événements, un tournant semble se dessiner dans les consciences. L’Union européenne, avec 1,3 million de soldats et un budget de 270 milliards de dollars, demeure militairement fragmentée et dépendante des États-Unis. Le désengagement américain pousse l’Europe à envisager des actions autonomes, telles que le déploiement de troupes en Ukraine ou dans les pays baltes en cas d’échec de paix durable avec la Russie. Cette prise de conscience s’étend également à la diplomatie, alors que l’ordre mondial devient multipolaire.[6]

Cependant, lors de crises comme la guerre à Gaza, l’Europe, notamment la France, a vu sa crédibilité s’effriter, révélant un manque de cohérence, une absence de leadership et une incapacité à agir de manière unifiée. Pour remédier à ces faiblesses, l’Europe doit unifier son industrie militaire, réduire sa dépendance technologique vis-à-vis des États-Unis et établir un commandement militaire intégré. 

Actuellement, cette impréparation – mentale, morale et logistique – est un danger pour l’Europe. Les amateurs d’histoire le savent : parfois, les basculements ne tiennent qu’à un fil. Ces remises en question, qu’elles surviennent en temps de paix ou de guerre, s’accompagnent souvent d’innovations techniques, mais aussi de figures incarnant un soutien moral et psychologique aux transformations en cours. Jeanne d’Arc, Georges Clemenceau, Winston Churchill ou Charles de Gaulle en sont des exemples marquants. Mais parfois, des actes conformes à une vision claire et précise suffisent. Les symboles jouent un rôle paradoxal : à la frontière du mystique et du sacré, ils exercent pourtant une influence bien réelle, capable d’impulser des dynamiques sociales majeures.

Se penser en tant que puissance nouvelle

Dans un monde en recomposition, l’Europe a aujourd’hui un choix stratégique à faire : demeurer spectatrice de son propre effacement ou redéfinir son rôle en s’appuyant sur de nouveaux leviers d’influence. Un symbole, s’il est bien employé, peut catalyser des dynamiques de transformation majeures sans nécessiter d’immenses moyens. À titre d’exemple, l’envoi d’un contingent de troupes au Groenland incarnerait un signal fort. La France et l’Europe pourraient ainsi, à moindre frais, commencer à regagner en crédibilité en s’affirmant davantage par une voix unique.

Loin d’une nostalgie de son passé colonial, l’Europe doit repenser ses alliances et bâtir des partenariats équilibrés avec des puissances émergentes partageant certaines de ses préoccupations, tout en affirmant leur autonomie. Dans cette nouvelle configuration géopolitique, plusieurs membres des BRICS et des puissances régionales se distinguent par leur potentiel de partenariat stratégique avec l’Europe, notamment en matière de coopération militaire, économique et technologique.

D’un côté, le Brésil, sous Lula da Silva, poursuit une double ambition : prospérité économique et réconciliation nationale. Lula a consolidé le Mercosur pour renforcer son leadership en Amérique du Sud, malgré des tensions sociales persistantes et l’héritage toujours pesant de la dictature[7]. La montée de l’évangélisme redéfinit les dynamiques sociétales, oscillant entre désir de modernité et conservatisme. Un partenariat avec l’Europe pourrait ainsi garantir la stabilité interne du pays. Enfin, grâce à ses vastes ressources naturelles et à l’Amazonie, le Brésil est bien placé pour jouer un rôle central dans la transition écologique. En collaborant avec l’expertise européenne en pharmacopée et en agroforesterie, il est possible de créer un laboratoire d’innovation où la préservation de l’environnement génère des avancées scientifiques et des avantages économiques pour tous.

De l’autre, l’Inde, sous Narendra Modi, connaît une amélioration des conditions de vie, bien que les inégalités demeurent considérables. Son programme d’hindouisation et la généralisation de l’hindi fragilisent les autonomies régionales et exacerbent les tensions communautaires, tandis que les structures de caste perpétuent des clivages historiques[8]. Ce modèle, qualifié par certains de techno-féodalisme, structure néanmoins une puissance industrielle et technologique dont le partenariat avec l’Europe pourrait être hautement bénéfique, y compris, là encore, dans l’amélioration des conditions sociales locales.

Dans cette même dynamique, d’autres puissances émergentes se révèlent aussi être des pivots stratégiques pour l’Europe. L’Indonésie, première économie d’Asie du Sud-Est et acteur clé du G20, occupe une position centrale dans les équilibres indo-pacifiques. Son essor industriel, son rôle névralgique sur les grandes routes maritimes et sa diplomatie pragmatique en font un partenaire de choix pour l’Europe, soucieuse de diversifier ses alliances au-delà du duopole sino-américain. Le Maroc, pôle de stabilité en Afrique du Nord, s’impose comme un allié naturel de l’Europe, que ce soit pour la gestion des flux migratoires, la lutte contre le terrorisme ou le développement des énergies renouvelables. Avec des investissements massifs dans le solaire et l’hydrogène vert, il pourrait jouer un rôle déterminant dans la transition énergétique du continent européen.

Le Mexique, malgré son ancrage dans l’orbite américaine, cherche à affirmer son autonomie stratégique et à renforcer sa présence sur la scène internationale. Son dynamisme industriel et son rôle croissant dans les chaînes d’approvisionnement mondiales en font un levier potentiel pour l’Europe face aux tensions commerciales sino-américaines. Enfin, le Vietnam, grâce à sa montée en puissance industrielle et sa résilience économique, s’impose comme une alternative crédible à la Chine pour les entreprises européennes cherchant à diversifier leurs implantations. Son ancrage dans l’ASEAN et sa diplomatie équilibrée entre Pékin et Washington en font un partenaire stratégique de premier plan dans la région. Développer les échanges et les partenariats avec d’autres puissances permettrait à l’Europe d’accroître ses ressources, de renforcer son poids financier et de consolider son influence sur la scène internationale.

Action stratégique et cohésion sociale

À l’échelle globale, l’Europe bénéficie d’un atout majeur : son cadre politique allié à une diversité linguistique exceptionnelle. Jared Diamond[9] souligne que le multilinguisme représente un avantage stratégique et cognitif, favorisant une meilleure adaptation aux contextes internationaux, une prise de décision plus éclairée et une plus grande agilité intellectuelle face aux défis complexes. Cette capacité pourrait devenir un levier essentiel pour l’Europe, non seulement sur le plan diplomatique, mais aussi dans la gestion des crises mondiales. L’histoire en témoigne : durant la Première Guerre mondiale, le camp allié a su l’emporter en coordonnant ses forces sous un commandement unifié. De la même manière, l’Europe pourrait aujourd’hui tirer parti de cette leçon pour affirmer son rôle sur la scène internationale, notamment dans la quête de paix en Ukraine.

Toutefois, cette influence ne peut être durable que si elle repose sur un socle interne solide. Les historiens Walter Scheidel[10] et Johann Chapoutot[11] rappellent que les périodes de crise, de guerre ou de transition historique modifient les dynamiques d’inégalités et exigent des choix décisifs. En Europe, le renforcement de l’État de droit et d’une protection sociale plus robuste ne serait pas seulement une nécessité structurelle, mais un engagement concret en faveur d’un modèle de société plus résilient, capable d’affronter les tensions économiques et politiques à venir. La défense et la cohésion sociale sont indissociables : l’une garantit la sécurité extérieure, l’autre préserve la stabilité interne.

L’heure est aux décisions. Assurer une plus grande stabilité sociale et renforcer la mobilisation citoyenne permettraient de prévenir l’anomie et la résignation, tout en consolidant la résilience des institutions. L’expression de cette vision constituerait déjà une étape symbolique. Or un symbole, s’il est bien employé, peut catalyser des dynamiques de transformation majeures sans nécessiter d’immenses moyens. La France et l’Europe doivent saisir cette opportunité pour restaurer leur crédibilité et s’imposer par une voix plus unifiée. Car si, comme le souligne Kishore Mahbubani[12], nous assistons à la fin de la Parenthèse occidentale, la nécessité d’une Europe forte, capable de peser dans un monde en recomposition, n’a jamais été aussi pressante.

Paul Boucher

Chargé de mission chez Synopia

—–

[1] Cette ambition n’est en effet loin d’être nouvelle puisqu’elle date de la seconde moitié du XIXème siècle.

[2] Diplomate français, ancien ambassadeur de France en Israël, aux Etats-Unis et ancien représentant français au Conseil permanent de Sécurité de l’ONU 

[3] Autrice biélorusse, récipiendaire du prix Nobel de littérature 2015

[4] Cette initiative avortée était notamment voulue par Gerard Schroeder et Jacques Chirac

[5] Journaliste et historique américain auteur de The Making of the Atomic Bomb et Energy : a human history

[6] Sources : Statista, SIPRI

[7] Cela concerne les plus hautes sphères du pouvoir brésilien puisque Dilma Rousseff, qui fut torturée dans sa jeunesse, vit Jaïr Bolsonaro rendre publiquement hommage à son tortionnaire. Jaïr Bolsonaro est aujourd’hui soupçonné d’avoir fomenté un assassinat contre Lula.

[8] C’est notamment le cas avec les populations musulmanes pour la religion et les populations dravidiennes et en particulier les Tamouls

[9] Biologiste et anthropologue américain spécialiste des mutations sociétales dans l’histoire humaine

[10] Historien autrichien spécialiste de l’histoire sociale et économique enseignant à l’université de Vienne et de Stanford

[11] Historien français spécialiste du nazisme et de l’entre-deux guerres enseignant à la Sorbonne

[12] Diplomate et géopolitologue singapourien. Il fut président du Conseil de Sécurité de l’ONU entre 2001 et 2002

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